Publié le mercredi 31 octobre 2012 à 09H22 (Lien)
La convocation de Madeleine Ngako, ce matin à la police aux frontières (PAF) de Rouen, n'a rien donné de vraiment concret quant à la menace d'expulsion qui les concerne, elle et son enfant Wilfried, deux ans et demi. La matinée avait commencé dans l'angoisse pour la dizaine de personnes présentes pour soutenir Madeleine, quand deux policiers en civil ont fait leur apparition sur le parking de la PAF au volant d'une voiture équipée d'un siège bébé… Deux heures plus tard, le scénario catastrophe n'a pas eu lieu, Madeleine Ngako a « seulement » vu son assignation à résidence prolongée de 45 jours. Elle devra également se rendre au consulat du Cameroun le jeudi 8 novembre à Paris pour obtenir un laisser-passer. Impossible de savoir ce que signifie réellement cette convocation. Le comité de soutien et les élus parrains de Wilfried, ne savent « plus trop quoi penser ». Ce qui est sûr c'est qu'« ils n'arrêtent rien du tout, le processus d'éloignement continu », explique Me Cécile Madeline, avocate de Madeleine Ngako. « La préfecture semble demeurer sourde aux actions que nous menons. Nous avons désormais 48 heures pour déposer un recours au tribunal administratif ».
Rappel : l'expulsion vers le Cameroun qui menace Wilfried et Madeleine représente un danger pour celui-ci du fait de son allergie sévère aux œufs et à l'arachide, dans un pays où toute l'alimentation en est pourvue.
Rappel : l'expulsion vers le Cameroun qui menace Wilfried et Madeleine représente un danger pour celui-ci du fait de son allergie sévère aux œufs et à l'arachide, dans un pays où toute l'alimentation en est pourvue.